Ce matin de printemps il pleut ; c’est une bonne chose. La terre est sèche et le saule en face de ma fenêtre doit se réjouir de cette douche sur ses feuilles naissantes. Pas un jour sans que mon quotidien ne traite de la problématique de l’eau. Une idée m’avait bien plu : la possibilité dans un village savoyard, d’« adopter » une jardinière. Il fallait s’engager à l’arroser avec les eaux grises (l’eau de lavage de la salade par exemple).
Notre Alsace fleurie pourrait ainsi conserver ses traditions décoratives sans impacter nos rivières en souffrance. Nous connaissons bien Matth 25 « J’avais soif et vous m’avez donné à boire » .
Écoutons le théologien : « Notre suffisance nous rend ingrats : notre toute première source vive, c’est notre désir, au plus intime et au plus vrai de nous-même. Notre ouverture fondamentale à la Transcendance-Immanence est notre premier puits domestique. Et la gestion de l’Eau vive qui sourd, gratuite, au plus profond de nous-même, appelle notre responsabilité personnelle et collective. Car nul n’est si bien désaltéré que celui qui donne à boire à autrui. »
Bien à vous
Anne Heitzmann
Si vous souhaitez une sainte-cène à domicile, merci de me laisser un message.